Une ancienne journaliste de La Relève réalise son rêve de devenir écrivaine… et plus encore!

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Cet article a été initialement publié par la Releve le 4 juillet 2022. Pour l’article original, visitez ce lien.

« Il y a environ 20 ans, je me souviens très bien encore, M. Charles Desmarteau me donnait des ailes en m’acceptant à titre de journaliste-pigiste pour le journal La Relève. N’ayant en poche au départ qu’un DEC en arts et lettres fraîchement reçu, j’avais glissé dans mon CV le poème que j’avais écrit…en 4e année du primaire, celui-ci s’était tout de même taillé une place dans le recueil littéraire des finalistes dans le cadre du concours Magie-mot organisé par la Commission scolaire à l’époque (rires.) “ Gardez toujours votre naïveté et votre authenticité”, m’avait gentiment dit le fondateur de l’hebdomadaire en guise de conclusion d’entrevue d’embauche. »

Véronique Benoit se marie par la suite, délaisse l’écriture, entreprend et complète un second DEC, cette fois en soins infirmiers. Après quelques années à titre d’infirmière en centre hospitalier, son père décède rapidement d’un cancer, à la Maison de soins palliatifs Victor-Gadbois. C’est par choix qu’un an plus tard, elle décide de travailler en soins palliatifs, soit à la Maison Source Bleue, à Boucherville. Maintenant épouse et mère de six enfants au foyer, elle considère encore que ce fut un véritable privilège d’y avoir travaillé, ayant eu la chance d’entrevoir autrement et plus largement ce que soigner peut véritablement signifier.

« Un patient nouvellement admis avait besoin de médication afin de tolérer certains soins d’hygiène, au départ. Il nous racontait, encore apeuré, combien les gestes, dans un autre établissement, étaient effectués avec empressement, voire avec rudesse. Avec les préposées, j’avais alors littéralement l’impression de réapprivoiser une personne blessée bien au-delà de l’aspect physique. »

Inspirée par ses expériences passées, depuis plus de deux ans, Véronique Benoit s’est remise à écrire. Le Château hospitalier, son premier roman à être publié, est le fruit de longs mois de travail. L’histoire romanesque apporte entre autres la réflexion suivante : la diminution de la douleur et de la souffrance humaine dans un sens très large ne passe pas uniquement par l’administration de médication, mais également par la douceur, l’attention, le respect, la délicatesse, la bienveillance et l’ouverture à l’autre.

L’autrice de ce roman d’apprentissage ne parle pas de soins palliatifs ni « d’hôpital », mais évoque surtout le parcours spirituel et fictif de Contrita, patiente au Château. Son quotidien ne se passant pas comme souhaité, tantôt blessée, tantôt privée de ce qui adoucirait son existence, elle se voit tout à coup conviée à une mission. Elle devra choisir. Agir. Et là, il s’agit bel et bien d’une question de survie…

« Je recommande ce livre à toute personne espérant un monde plus humain. Pour y arriver, rappelons-nous que nous avons besoin les uns des autres. Seul, ce n’est pas possible. Osons rêver, osons surtout essayer! »

Enfin, Le Château hospitalier se veut beaucoup plus qu’un roman. L’autrice prévoit, par l’intermédiaire de ce livre-projet, appuyer financièrement les maisons de soins palliatifs Source Bleue et Victor-Gadbois, sur la Rive-Sud de Montréal.

À propos du livre :

Après avoir été initiée à son insu au plaisir et à la douceur de l’hospitalité au Château, Contrita est transférée à la Cabane, un endroit froid et impersonnel.

C’est avec regret qu’elle repense alors aux méthodes peu conventionnelles du médecin en chef surnommé le Grand hospitalier : celui qui la faisait tant réagir et dont elle pensait pouvoir joyeusement se passer…

Véronique Benoit, Le Château hospitalier, Essor-Livres Éditeur (106 p., 19,95 $).

Disponible dès la mi-juillet dans plusieurs librairies du Québec, sur leslibraires.ca, essor-livresediteur.com ou distribulivre.com

Le lancement du livre sera le samedi 6 août prochain à 13h, à la bibliothèque Georges-Dor, à Longueuil.

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