Cet article a été initialement publié par RadioCanada.
Après cinq mois de fermeture, la Maison Colombe-Veilleux de Dolbeau-Mistassini devrait rouvrir ses portes la semaine prochaine. La direction a réussi à recruter les trois infirmières manquantes pour offrir des soins palliatifs aux patients qu’elle accueille.
Les trois lits de la plus vieille maison de soins palliatifs de la région devraient de nouveau être disponibles la semaine prochaine. Pour y parvenir, l’organisation a dû augmenter les salaires et offrir un fonds de pension.
On a aussi garanti à notre personnel que s’il y avait des fermetures temporaires en raison d’un manque de patients, ce qui arrive de temps en temps, qu’on allait les garder au travail pour au moins 15 jours après cette fermeture-là. Ce qui fait en sorte que ça rassure aussi notre personnel sur la continuité des services
, a expliqué le président du conseil d’administration, Pierre Hébert.
Difficile à Saguenay
Mais la situation est un peu moins rose à la Maison de soins palliatifs du Saguenay.
Kathy Fortin travaille dans le domaine depuis 18 ans. Pour elle, c’est crève-coeur de voir le taux d’occupation varier de 50 % à 70 % depuis des mois. J’aimerais ça avoir des collègues puis qu’on puisse remplir notre maison de 12 lits à 12 lits
, a débuté Kathy Fortin, infirmière auxiliaire au centre de soins palliatifs situé sur la rue Deschênes à Jonquière.
Mais là aussi, il est difficile de passer par-dessus la pénurie de main-d’oeuvre. Ça fait depuis le mois d’avril, mai où c’est extrêmement difficile de recruter du personnel pour combler. J’ai des postes disponibles qui sont libres depuis plusieurs mois. Je n’ai pas de candidatures pour prendre ces postes-là
, a révélé la directrice générale de la Maison de soins palliatifs du Saguenay, Marie-Hélène Tremblay.
Salaires augmentés à Alma
Les maisons de soins palliatifs sont financées en partie par le gouvernement, mais elles dépendent aussi des dons du public. Chez Soli-Can, à Alma, les salaires ont été augmentés récemment pour s’approcher de ceux offerts dans le réseau de la santé. Pour l’instant, les six lits sont ouverts, mais l’organisme devra trouver 100 000 $ de plus par année pour compenser l’augmentation de la masse salariale.
On fait des efforts additionnels, disons, auprès de notre communauté pour recueillir un peu plus de fonds
, a précisé la directrice générale de la Maison Soli-Can, Marie-Lyne Fortin.
L’Alliance des maisons de soins palliatifs négocie avec Québec pour ajuster le financement des différentes organisations. Ça touche toutes les maisons de soins palliatifs du Québec, donc on a plus ou moins 80 000 $ actuellement. On demandait une augmentation qui soit substantielle. On sait que la réponse va être positive, mais on ne sait pas à quel niveau
, a poursuivi Marie-Lyne Fortin.
Elle espère que les bonnes nouvelles arriveront au cours des prochaines semaines pour que les maisons puissent poursuivre leur mission.
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