J’en faisais une pour ma mère et l’autre pour ma grand-mère qui pour moi était comme une autre mère. »
Le lien d’affection unique est évident entre Rory le petit-fils et sa grand-maman lorsqu’il en discute. Ce fut un lien d’amitié avec Doris Taylor. « J’étais un enfant un peu à l’écart..vous savez, un type non-conformiste, « dit Rory. « Elle aussi était un peu comme ça alors on partageait ce pont commun. »
La mère et la grand-mère ont reconnu tôt en Rory le don de la musique et l’ont encouragé toutes les deux à suivre des leçons de chant. Sa mère Anne Marie, aussi musicienne et chanteuse, dirige une chorale à leur église locale. « Grand-maman me chicanait si je ne chantais pas à l’église, » se rappelle Rory en riant. Ajoute Anne Marie, « Un jour en revenant de l’église j’ai su pour la première fois que Rory avait du talent. Il avait six ans il chantait à tue-tête le cantique Saint, saint, saint parfaitement au diapason. Je n’ai pas hésité par la suite à l’inscrire à des leçons de chant. »
Grand-maman Doris fut atteinte de cancer de l’œsophage, et fut alité pendant ses derniers jours. Elle a toujours gardé son amour pour la musique, même aux moments où elle n’avait plus les forces pour manger. Rory la visitait souvent, et, dit-il, « grand-maman avait tous les disques CD de Room 217 et les faisait jouer continuellement. Son préféré était celui contenant la chanson Eagle Wings. »
“J’ai passé beaucoup de temps à ses côtés. Elle s’affaiblissait mais demeurait éveillée. Elle voulait que je lui chante des chants Irlandais. Elle adorait les vieilles mélodies irlandaises comme Black Velvet Band et When Irish Eyes are Smiling. Elle aimait tant aussi Halleluiah et House of the Rising Sun du group Annimals. » Doris est finalement décédée chez elle le 23 décembre 2010.
Un mois après que Doris soit morte, Rory s’est réfugié dans ses compositions de chants afin d’exprimer son chagrin. Il a donc composé Le dernier iris comme hommage à sa grand-maman qui fut tout autant son amie. L’iris fut la fleur préférée de Doris. « En composant ce chant j’ai été soulagé dans la douleur de l’avoir perdue. Mon chagrin était profond. J’ai commencé à jouer de ma guitare et à écrire les paroles. Elle manque tellement. Quand j’avais besoin de causer j’allais la voir et sa confiance m’inspirait.” La douleur de la séparation d’avec sa grand-mère est palpable à travers les paroles de la chanson Le dernier iris : http://www.youtube.com/watch?v=DAh-sOsoQcg&feature=youtu.be
Assis, je te serrais dans mes bras
Tu m’as dit être prête
Et que tu étais fière
Et que tu m’aimais
Rory a écrit une chanson de suite au sujet de l’iris ayant pour titre « Clôture ». Il dit « Le dernier iris est mam perspective sur ma perte d’elle. Peu après , j’ai composé Clôture avec un ami. Il s’agit de mon point de vue sur ce qu’elle croyait était la mort. »
Et je serai là pour te guider du ciel
Je te guiderai à travers le brouillard
Sois courageux, ton âme ne peut se perdre
Et tes craintes, tu les vaincras ; plus question de larmes
Les ténèbres disparaîtront bientôt et la paix dominera.
A chaque Fête des Mères à l’église Rory joue de sa guitare et chante Ave Maria, le chant favori de sa mère. Il dédie ce chant à ses « deux mères » et à toutes les mères de toutes les générations.
Pour plus de renseignements sur Rory Taillon et comment obtenir sa musique et les détails sur ses performances, visitez www.rorytaillon.com
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