Ayant lui-même subi un grave accident en 1990 dans lequel il a perdu son épouse, le docteur Jean-François Rouleau est très sensible à la souffrance des autres. « Après mon accident, j’ai dû faire deux ans en réadaptation. C’est l’amour autour de moi qui m’a ramené à la vie ainsi que mon fils, qui avait deux ans lors de l’accident. Après avoir connu beaucoup la souffrance physique et la souffrance émotionnelle de perdre un être cher, j’ai démarré les soins palliatifs à l’hôpital en 1993, puis, en 2001, ce fut le début du projet de la Maison de soins palliatifs, qui a ouvert ses portes en 2006. »
« Il y a toute une différence entre l’hôpital et une maison chaleureuse. Nos patients et leurs familles disent que la Maison représente les portes du paradis. Plus de 130 bénévoles travaillent à la Maison, et tous nous témoignent qu’ils reçoivent plus qu’ils ne donnent en côtoyant les grands malades. C’est très bénéfique », explique Dr Rouleau. Plus de 60 % des heures travaillées sont du bénévolat. De plus en plus, les bénévoles sont des proches qui ont profité des soins à la Maison.
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