Cette procédure permettrait à des patients souffrants et en phase terminale d’abréger les effets d’une maladie dont l’évolution est incontrôlable malgré les moyens dont nous disposons à l’heure actuelle.
Mais dans un contexte où 80% des patients n’ont pas accès aux soins palliatifs, l’échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l’accès aux soins palliatifs.
Il faut bien avouer que les patients en phase terminale n’ont pas l’énergie nécessaire pour manifester et réclamer des services de santé mieux adaptés. Qui parle en leur nom? Personne.
Certains diront que les coûts des services de santé ont atteint un plafond. Avons-nous les ressources financières pour permettre un accès aux soins palliatifs à tous ceux qui en ont besoin? On considère souvent la procédure de l’euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs.
On oublie que les patients ayant fait la demande de mort assistée doivent être évalués par au moins deux médecins, que des formulaires doivent être remplis et remis à un organisme de contrôle, qu’une bureaucratie de surveillance devra être mise en place et que plusieurs cas de dérapages inévitables vont exiger des expertises médicales et légales risquant de faire grimper les coûts de manière inattendue.
Lisez l’article complet sur le site web de La Presse.
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