La Maison Albert accompagne les patients en fin de vie depuis un an

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Cet article a été initialement publié par Radio-Canada le 26 août 2022. Pour l’article original, visitez ce lien.

Par Radio-Canada

La Maison Albert, la toute première résidence de soins palliatifs de Moncton, souligne son premier anniversaire. Depuis son ouverture en août 2021, une centaine de personnes sont venues y terminer paisiblement leurs jours.

La directrice générale de l’établissement, Frances LeBlanc, a tracé un bilan positif de cette première année qui en a été également une d’apprentissage pour le personnel de la maison.

« C’est un bon début. Ça s’est fait de façon progressive. Nous en avons eu une centaine en un an et on prévoit en recevoir plus d’une centaine dans la prochaine année », a-t-elle déclaré à l’émission L’heure de pointe Acadie, vendredi.

Améliorer la qualité de vie

La résidence comprend 10 lits qui sont disponibles pour les personnes en soins palliatifs de tout le sud-est du Nouveau-Brunswick.

« Comme tout nouveau modèle, il y a de l’évolution. On apprend, on s’ajuste. On peut croire que la fin de vie est triste, mais on veut que ça améliore la qualité de vie des gens qui viennent décéder ici. Nous recevons beaucoup de commentaires des familles et ils nous expriment de la gratitude », relate Frances LeBlanc.

L’objectif de la Maison Albert, du groupe Hospice Sud-Est, est de créer un environnement accueillant, « comme à la maison », pour les personnes en fin de vie. Cela va jusqu’à poser de petits gestes de confort autant pour le résident que pour la famille, comme faire une recette ou souligner les anniversaires.

En moyenne, les résidents sont à la Maison Albert pendant 21 jours, mais ça peut varier entre quelques heures à plusieurs mois, précise la directrice générale.

S’éteindre paisiblement

Cette résidence a surtout l’effet d’accorder davantage de dignité aux gens, dans un milieu plus serein.

« On ne se le cachera pas, le système de santé est sous une énorme pression. Les centres hospitaliers font ce qu’ils peuvent avec les ressources qu’ils ont. Alors, les soins palliatifs ne sont pas toujours leurs priorités, parce que les ressources humaines ne sont pas toujours disponibles. À la Maison Albert, le résident est confortable, le personnel est bien formé et attentionné. Ça fait une grosse différence », estime Frances LeBlanc.

La construction de la Maison Albert a pris plus de deux ans et a coûté 4,5 millions de dollars. Elle a fait appel à plusieurs acteurs, dont les réseaux de santé Vitalité et Horizon. Le programme extramural, en consultation avec des médecins, se charge de recommander les résidents à l’hospice.

Le gouvernement provincial s’engage à verser jusqu’à 215 000 dollars par an, pendant deux ans, pour assurer le soutien clinique.

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