L’objectif: 1 lit pour 10 000 habitants. On est encore loin du compte avec 760 lits de soins palliatifs. Bonne nouvelle toutefois, la maison René-Verrier de Drummondville accueillera ses premiers patients au début de 2015.
La maison René-Verrier ne devait accueillir ses premiers patients qu’en 2016, mais Québec a fait devancer l’échéancier d’une année devant l’urgence d’agir auprès des personnes en fin de vie.
«Les plus chanceux décédaient à l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Ste-Croix. Les autres, dans les différents étages de l’hôpital. À l’urgence, parfois chez eux, mal accompagnés, pas en sécurité, pas bien contrôlés dans la douleur. C’est réellement un besoin.»
En 11 mois, les fondateurs ont réussi à monter ce projet de 4 millions de dollars.
À compter de la mi-janvier, 10 patients pourront intégrer la résidence. Des chambres uniques, où les patients recevront tous les soins.
«Souvent, quand ils rentrent, ils appréhendent la mort, a observé Élizabeth Verrier. Mais après avoir vu les lieux, obtenu les soins, ont sent qu’ils sont beaucoup plus sereins.»
Jeanine Labonté a perdu sa soeur d’un cancer il y a quelques années. Elle était traitée à l’unité de soins Verrier de l’hôpital Sainte-Croix. Convaincue des bienfaits, elle a amassé 100 000$ pour soutenir le projet. La chambre 1 porte d’ailleurs le nom de sa soeur.
Statistiquement, un diagnostic de fin de vie est de 17 à 21 jours. Entre 200 et 250 patients transiteront donc chaque année à la Maison René Verrier.
Pour afficher l’article complet, visitez TVA Nouvelles.
Leave a Reply