Pendant les séances, les réunions et les activités parallèles de la Conférence, la ministre Ambrose a renforcé l’engagement continu du Canada envers les efforts mondiaux de lutte contre le VIH/sida et envers une approche intégrée à long terme pour combattre le VIH/sida au Canada.
À Melbourne, la ministre Ambrose a visité le Burnet Institute, un organisme qui associe recherche médicale et intervention en santé publique, pour en savoir plus au sujet de recherches australiennes novatrices qui correspondent aux recherches et aux priorités en santé du Canada et du monde relativement au VIH/sida. De plus, la ministre Ambrose et les membres du Groupe de travail international autochtone sur le VIH et le sida ont visité les Victorian Aboriginal Health Services pour en connaître plus sur certains de leurs services et de leurs initiatives qui répondent aux besoins de santé des communautés aborigènes et pour échanger des pratiques judicieuses et prometteuses.
Tout au long de la semaine, la ministre a rencontré des partenaires et des intervenants canadiens et internationaux, dont :
- des représentants d’organisations de la société civile canadienne, pour discuter de tendances, de pratiques prometteuses et d’occasions futures pour la réponse du Canada au VIH;
- M. Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), dans le but de réaffirmer l’engagement du Canada à prendre des mesures contre le VIH/sida, l’entente de partenariat entre le Canada et ONUSIDA, ainsi que le soutien permanent du Canada aux activités d’ONUSIDA, notamment celles associées à la santé des peuples autochtones et à la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang;
- Fiona Nash, ministre adjointe de la Santé de l’Australie, afin de discuter de priorités nationales et de pratiques exemplaires novatrices en matière de VIH/sida, ainsi que d’intérêts communs en santé, notamment de santé des Autochtones, de prévention de la violence chez les peuples autochtones, de soins palliatifs et de lutte antitabac;
- des représentants du comité exécutif du Groupe de travail international autochtone sur le VIH et le sida, pour montrer l’engagement permanent du Canada à la lutte contre le VIH/sida au sein des populations autochtones à l’échelle nationale et internationale, ainsi que pour échanger des pratiques judicieuses et prometteuses;
- les coprésidents du Conseil national autochtone sur le VIH/sida, afin de solliciter leurs points de vue par rapport aux principales questions d’intérêt de la Conférence.
Lors de toutes ses rencontres, la ministre Ambrose a répété l’engagement du Canada à trouver un remède et a utilisé les médias sociaux pour faire la promotion d’#enrouteversunremède.
Faits en bref
- Le Canada est fier d’être un fervent partisan des efforts de lutte contre le VIH et le sida sur de nombreux fronts. Au moyen de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH, le gouvernement du Canada investit cette année plus de 86 millions de dollars et a investi plus de 700 millions de dollars depuis 2006 dans le cadre de ses efforts de lutte élargie contre le VIH et le sida.
- L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) une collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates qui, depuis 2007, a fourni plus de 90 millions de dollars à l’appui de plus de 65 projets nationaux et internationaux de science, de recherche, de collaboration, de renforcement des capacités, d’élaboration de politiques et de mobilisation communautaire. Au moyen de l’ICVV, le Canada est prêt à accélérer la mise au point d’un vaccin sûr et efficace contre le VIH en tirant parti de l’excellence scientifique du Canada au profit des personnes qui en ont le plus besoin au Canada et en Afrique.
- L’an dernier, l’Agence de la santé publique du Canada a diffusé son Guide pour le dépistage et le diagnostic de l’infection par le VIH aux professionnels de la santé de partout au pays pour rendre le dépistage du VIH accessible à davantage de personnes dans le cadre des soins médicaux courants afin que les personnes qui autrement ne se sauraient pas infectées puissent obtenir des traitements et prendre des mesures pour prévenir la propagation de l’infection. LeGuide vise aussi créer un milieu positif, propice au dépistage, afin que les personnes qui pourraient autrement être réticentes à se faire dépister puissent le faire sans se sentir stigmatisées.
- Le Canada est un fervent partisan du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme depuis sa création en 2002. Le Canada est heureux d’augmenter sa contribution de 20 % pour la période de 2014 à 2016 et est fier d’avoir contribué à ce que le Fonds mondial a accompli : veiller à ce que 6,1 millions de personnes reçoivent en ce moment des traitements antirétroviraux contre le sida qui sauvent des vies.
- Par l’entremise du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, les efforts mondiaux du Canada en matière de VIH/sida sont axés sur le renforcement des systèmes de santé, sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants ainsi que sur les investissements en prévention et en traitement du VIH/sida.
- Le premier ministre a tenu à Toronto du 28 au 30 mai 2014 le sommet international Sauvons chaque femme, chaque enfant : Un objectif à notre portée. Lors de ce sommet, le Canada s’est engagé à verser un soutien de 3,5 milliards de dollars pour la période 2015-2020 et à fournir un nouvel élan international pour l’avancement de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants à titre de priorité mondiale au-delà de 2015. La contribution du Canada continuera de cibler les façons les plus efficaces de réduire le nombre de décès de mères et d’enfants, et ce, en accordant la priorité à trois secteurs de programmes : le renforcement des systèmes de santé, l’amélioration de l’alimentation et l’allégement du fardeau imposé par les principales maladies, dont le sida.
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