Maison de soins palliatifs à Mercier : un projet toujours vivant

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Cet article a été initialement publié par le Soleil de Châteauguay le 7 septembre 2022. Pour l’article original, visitez ce lien.

Par Valérie Lessard

La Fondation Gisèle Faubert a hâte de pouvoir enfin commencer la construction d’une maison de soins palliatifs à Mercier. Mais pour y arriver, elle a besoin de l’aide des citoyens, des villes et des entreprises de la région pour amasser les 4 M$ manquants avant de donner le premier coup de pelle.

«Ce qu’on aimerait, c’est que, juste cette année, les gens qui ont l’habitude de faire des dons le fassent à notre organisme. Juste pour un an», illustre Denis Barbeau, président du conseil d’administration de la Fondation. Cela donnerait le coup de pouce essentiel à l’organisme pour boucler le budget de la construction de la Maison.

Au Québec, le gouvernement finance une partie des frais de fonctionnement d’une maison de soins palliatifs, mais pas ceux liés à la construction du bâtiment. La Fondation Gisèle Faubert s’est donc donné pour mission, il y a quelques années, d’amasser les fonds nécessaires pour construire un tel établissement en Montérégie-Ouest, puisque ce service est presque inexistant. Une telle maison existe à Hudson, soit à 50 km de Châteauguay ou 70 de Candiac par exemple.

À la recherche de donateurs régionaux

Au départ, le coût de construction était estimé à 3,7 M$. La pandémie a fait bondir ce montant à 5,5 M$. L’organisme a amassé environ 2 M$ jusqu’à maintenant, ce qui inclut le montant relié à l’achat du terrain situé au 26, rang Saint-Charles à Mercier. C’est pourquoi la Fondation entreprendra une campagne majeure de financement cet automne pour amasser 4 M$.

«Notre plus gros défi en ce moment c’est de faire comprendre que ce n’est pas parce qu’elle est à Mercier que c’est juste pour les gens de Mercier. C’est pour la Montérégie-Ouest au complet, anglophones, francophones, allophones, ça va desservir tout le monde», explique M. Barbeau.

C’est à la suite d’une étude de marché que la municipalité de Mercier a été ciblée pour le projet puisqu’elle était centrale autant pour des résidents de Huntingdon, Ormstown que Saint-Constant ou Candiac par exemple.

Le site choisi est en campagne, dans un secteur paisible, autant pour ceux qui y vivront leurs derniers jours que les proches qui les accompagnent.

«On a amassé 2,3 M$. Ça a été quasiment toujours des dons des environs de Mercier et Châteauguay. Imagine si toute la Montérégie-Ouest embarque, ce n’est pas tant que ça 4 M$», fait-il valoir.

Une maison pour ceux qui restent

La pandémie a ralenti le projet, mais a aussi démontré l’importance d’un tel service dans la région selon Line Gauthier, chargée de projet à la Fondation. «Il y a des gens qui n’ont pas pu accompagner leur proches dans les derniers moments, au plus fort de la pandémie», rappelle-t-elle.

Elle souligne qu’une maison de soins palliatifs aide beaucoup les familles qui s’apprêtent à vivre un deuil. «Quand on me demande pour qui tu bâtis cette maison, je réponds : pour mes enfants. Pas pour les enterrer, mais pour qu’ils soient accompagnés quand moi je partirai», explique-t-elle. Mme Gauthier souligne que les personnes en fin de vie restent souvent le plus longtemps possible chez eux. «Quand ils arrivent vers la fin, les gens qui les accompagnent sont épuisés, ils en peuvent plus», souligne Mme Gauthier.

Du personnel médical, infirmier, des préposés et des bénévoles seront sur place pour soutenir ces familles.

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