Un maison pour mourir

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À Montréal, il manque près d’une soixantaine de lits de soins palliatifs sur les 196 nécessaires, selon les normes du ministère de la Santé, soit un lit par 10 000 personnes.

C’est pourquoi Régis Arsenault, un bénévole auprès des personnes mourantes, souhaite ajouter 20 lits en implantant une maison de soins palliatifs dans l’est de l’île. Il estime que la situation est urgente.

«Il y a des listes d’attente et souvent, quand la famille reçoit l’appel, la personne est morte depuis des semaines», explique-t-il.

Moins cher

Deux centres semblables à celui que M. Arsenault veut fonder existent déjà à Montréal.

Selon lui, cette solution est économique pour l’État puisque les maisons de soins palliatifs se financent à plus de 50% par des dons, le reste provenant de fonds publics.

Il trouve qu’il est indécent que des gens meurent à l’hôpital, alors que ces lits pourraient être utilisés pour soigner des gens.

Il estime aussi que les maisons de soins palliatifs offrent une aide directe aux citoyens.

«Quand quelqu’un est en train de mourir, ses enfants doivent quand même aller travailler. Souvent, ils meurent à l’urgence. Ce n’est pas adéquat», soutient M. Arsenault.

Lisez l’article complet sur la site web du Journal de quebec

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