Soins palliatifs : célébrer la vie dignement, jusqu’à la fin

La pandémie a jeté un nouvel éclairage sur les enjeux propres aux soins en fin de vie. Dans le cadre de la Semaine nationale des soins palliatifs, l’Association québécoise de soins palliatifs (AQPS) et la Maison Au Diapason ont accepté de revenir sur l’impact de la crise sanitaire sur les personnes malades et leurs proches.

Frappées de plein fouet par la COVID-19, certaines personnes, souvent âgées, sont décédées rapidement durant la première vague, sans avoir eu le temps de discuter avec leur famille de leurs attentes concernant leurs soins de fin de vie. « La pandémie a remis en peloton de tête l’importance de parler des directives médicales anticipées », a remarqué Dre Louise La Fontaine, présidente de l’AQSP.

Pourtant, recevoir des soins palliatifs est une démarche qui se prépare en amont. « Il faut y penser et ne pas attendre d’être très malade avant de les organiser. Il faut parler des soins que l’on veut », reprend-elle.

Plus que tout, la pandémie et les conséquences qu’ont subies les personnes recevant des soins palliatifs font dire à la présidente de l’AQSP qu’il faut profiter de la vie au maximum. « C’est précieux la vie, et il ne faut pas la gaspiller », dit-elle avec philosophie.

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